Que dire de cette course ? Avoir l’opportunité de participer à la Odlo Crystal Run, c’était la meilleure chose qui soit pour démarrer la saison. Chaque année, je ne participe jamais à une course officielle avant le mois de mars. La proposition était bien trop tentante pour la refuser !
Lorsque j’ai appris ma participation en décembre, j’ai décidé d’y établir un temps. Le parcours, très roulant puisque c’était les quais d’un côté, puis de l’autre, me permettait d’accélérer sans être freinée. Mon dada à moi ? Le bitume ! Drôle à dire, mais c’est en ville, sur les trottoirs et grands boulevards, que je me sens le mieux. La campagne, c’est chouette aussi, mais moins divertissant.
Arrivée sur Paris le vendredi soir, j’ai eu le temps de m’imprégner de la vie parisienne avant le dimanche. Je savais que ce séjour n’allait pas être de tout repos, comme toujours lorsque je me déplace sur Paris !
SAMEDI 11 FÉVRIER
20 000 pas plus tard, traditionnelle crêperie veille de course selon marine, avec qui je participais à la Odlo, une journée à marcher, vadrouiller, manger, tester les bonnes adresses. On a eu froid, très froid, et on a vraiment pris peur quant au déroulement de la course du lendemain. La météo nous avait fort menti ! Vous pouvez trouver toutes les bonnes adresses de ce séjour sur cet article. Participant au semi de Paris dans 2 semaines, je vais être de retour sur Paris pour 4 jours plein cette fois-ci, un autre article bonnes adresses sera alors publié.
DIMANCHE 12 FÉVRIER
Une banane, un kaki, du pain aux noix et 2 thés plus tard, il était 9h40, nous devions partir vers 10h de l’appartement afin de rejoindre le départ de la course en trottinant pour s’échauffer. Très express comme début de journée !
3km en 5min/km (oupsi) et nous apercevons au loin le départ. Très surprises par le fait qu’il y ait très peu de monde, nous rejoignons quelques amies sur le village de la course afin de réaliser quelques petites photos, partager nos émotions avant le départ et se tenir au courant de ce qui va se passer.
10h40 : l’heure du départ de notre SAS “Mouflons” a sonné ! Nous sommes dans le groupe voulant réaliser le 10km en moins de 47 minutes. Parfait ! Mon précédent record établi sur les 10km pour Elles (5 juin 2016 à Paris) était de 48’15”. Impossible de concevoir faire autant ou plus, je me dois de faire descendre ce chrono, avec les 6 semaines de préparation qui n’ont pas été faciles. J’ai renoué avec le fractionné, de plus grande envergure, pas pour mon plus grand plaisir. J’ai mis de côté les longues sorties en endurance, pas pour mon plus grand plaisir non plus. Mais ce que je retiens de cette préparation (suivant le plan DAY running), c’est de m’avoir poussé hors de ma zone de confort dans laquelle je restais chaudement depuis 2 ans maintenant, depuis mes débuts en semi-marathons. Je sais maintenant ce que cela procure d’être “au bout de sa vie”, clairement. J’ai un nouveau record à battre, mais pas tout de suite : moins de 45 minutes sur le prochain 10km ! Ce qui voudrait dire passer de 4’35″/km de moyenne à 4’25″/km, hum, on envisagera ça quand la période semi-marathon sera passée (mars et avril seront bien riches).
Une course roulante comme dit précédemment, des sorties de tunnel que je maudis encore, un soutien sans faille, une série de coup de gueule du 7ème kilomètre au petit virage en côte 500m avant l’arrivée (celui là….). Un photographe nous a shooté sous toutes les coutures à l’arrivée, ce qui a donné lieu à cette superbe photo souvenir, finalement nous n’avions pas l’air si à bout en fin de course ! Pourtant, elle a bien été prise 2 minutes après l’arrivée.
Les ravitaillements étaient tops : tartiflette (bon incapable d’y toucher juste après la course, encore nauséeuse), eau de coco vitacoco, pain d’épices et pink lady bien fraîches (sous 0°C aussi), tout était parfait, la médaille aussi ! Un joli flocon de neige gravé.
Cette course m’a montré que je suis capable de me dépasser, puisque j’ai su tenir la vitesse de mes accélérations sur fractionné, mais là pendant 45 minutes. Je ne sais pas comment j’ai fait après la veille, la nuit et le réveil chaotiques ! J’ai pu tester mes nouvelles Brooks (modèle Ghost 9) sur leur première course officielle, et encore ravie, je ne suis vraiment jamais déçue, ce n’est pas mon nouveau partenaire running pour rien. Elles ont déjà avalé une centaine de kilomètres en moins d’un mois (j’alterne avec 3 à 4 paires). Je re-signe pour la Odlo 2018 avec grand plaisir !
Crédits photos : Sow Style & Odlo Crystal Run
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