Je suis née à Nantes, j’y ai étudié toute ma scolarité, j’y habite et je m’y suis installée en libéral maintenant depuis 1 an et demi. C’est ma ville fétiche. Nul part ailleurs je n’ai réussi à m’y sentir bien. Malgré mes stages dans le sud de la France, région pour laquelle j’ai aussi eu un coup de coeur, j’ai toujours eu ce sentiment de soulagement et de bien-être en rentrant sur Nantes : je suis “chez” moi.
Lorsque la marque Saucony m’a proposé ce projet, vous présenter mes 4 endroits favoris sur Nantes, je n’ai pas hésité une seule seconde. La tâche la plus difficile a été de choisir ces 4 endroits. En me connaissant, on sait bien que mes activités favorites sont : manger, tester les restaurants, courir, voyager, photographier.
J’ai donc coupé la poire en deux : deux bonnes adresses végétaliennes et deux endroits où courir. Je ne suis pas végétalienne mais, après de nombreuses lectures, j’ai à coeur de végétaliser mon quotidien. Je suis en préparation physique pour courir le Marathon de Paris (8 avril 2018), et devant allonger mes sorties, je parcours Nantes en long, en large et en travers.
Totum, cantine certifiée AB et 100% végétale
A l’instar des adresses parisiennes hupées, cette nouvelle cantine ouverte depuis le printemps 2017 nous propose des super bowls, des burgers vegan, desserts appétissants… Et une carte qui change toutes les semaines ! La carte des allergènes est à la vue de tous au comptoir de prise de commande pour être sûre de ce que l’on y mange. Je n’ai rien à dire !
L’endroit est cosy, au milieu des pierres, avec une terrasse bien agréable lorsqu’il fait beau (en 2 fois, je ne l’ai pas encore testé, et ça ne risque pas de s’arranger). Les prix sont imbattables ! 13€ entrée/plat ou plat/dessert et 16€ la trilogie. Qui dit mieux pour du 100% certifié bio, fait maison et vegan. C’est rare (je trouve que cela rappelle le Tricycle parisien). Ce joli cocon accueille aussi des évènements (malheureusement à 18h30 je suis rarement disponible) ou bien des déjeuners ateliers sur le mois d’Octobre : rendez-vous sur la page d’accueil du site pour en savoir plus.
Courir sur l’Île de Nantes, en passant par les chantiers navals
Un spot clé à Nantes, tant sur le plan course à pied, que culturel ou simple lieu de balade un dimanche ensoleillé. Les Chantiers Navals représentent le cœur névralgique du quartier de la création sur l’Île de Nantes. C’est le point de départ de tous les projets qui ont pu fleurir depuis une petite dizaine d’années. Il y a tout d’abord l’Éléphant et les autres machines, le Carrousel, le bâtiment des Chantiers incarnant les restes d’une sombre période de l’histoire (Nantes était le principal port du commerce triangulaire de la traite négrière). En se baladant, on tombe rapidement sur le quai des Antilles, lieu de vie nocturne regroupant des bars, restaurants, discothèques et expositions dans les anciens « Hangars à banane ».
Ce quai est orné de 18 anneaux lumineux (rouge, vert, bleu) une fois la nuit tombée, œuvre signée de Daniel Buren en 2007 dans le cadre du festival d’art contemporain de l’Estuaire. Ils ont une double signification : emprisonnement des esclaves lors du commerce triangulaire, ainsi que l’anneau de l’union entre la mer (océan Atlantique), le fleuve (la Loire) et la terre (Nantes).
Je cours souvent en passant par ici, un tour complet de l’Île représente 10km, parcours parfait pour réaliser 1h sans trop se poser de questions. Le terrain est plat, bitumé et vous permet de ne pas être embêté par la circulation. On s’y sent en sécurité ! Attention, durant un week-end printanier bien ensoleillé, il se peut que vous soyez entouré de nombreux baladeurs.
Bad Hunter, cantine végétarienne avec options végétaliennes
Une toute petite adresse qui longe l’allée Baco. C’est un quartier où on ne s’attend pas à croiser ce genre de restaurant à tendance végétalienne. La carte change (presque) tous les jours, sur une ardoise écrite simplement, à partir des produits de saison. Ils sont présents sur Instagram (@somebadhunter) où, chaque jour, l’ardoise sera publiée. Ils proposent depuis peu la vente à emporter.
Pour surfer sur la vague du mieux-être et mieux-vivre en plein essor depuis 2-3 ans, de nombreuses nouvelles adresses fleurissent à chaque coin de rue. C’est le cas à Paris et Bordeaux, moins à Nantes, mais heureusement la roue tourne. Par ailleurs, un énorme projet « Food Hall » verra le jour en 2020, au cœur du quartier de la création sur l’île de Nantes rassemblant une vingtaine de food trucks de tout type (végétarien, bio, local, asiatique, burger, gourmet…).
Bad Hunter ne nous trompe pas. Décoration très simple, accueil chaleureux, service rapide et efficace, carte courte qui nous promet fraîcheur, fait maison et choix sans trop d’hésitation. C’est peut-être bien d’avoir le choix dans un restaurant, mais pour proposer autant de plats à la fois, certaines préparations sont forcément faites à l’avance, surgelées ou industrielles.
Voici plusieurs exemples de menus du jour, toujours accompagné de pain au levain (12€ pour 2 plats, 14€ pour 3 plats). Chaque jour, 3 entrées, 3 plats et 3 desserts sont proposés.
Entrées
Houmous de haricots azukis et concombre (vegan)
Salade quinoa, chou rouge, faisselle et noix
Poireaux vinaigrette mangue et citron kombawa (vegan)
Velouté de carotte au cumin (vegan)
Houmous de lentilles beluga et fenouil (vegan)
Velouté mâche et chèvre
Plats
Risotto à la courge butternut, chèvre et noisette
Pot-au-feu vegan au sarrasin (légumes anciens et moutarde)
Palets de haricots rouges, purée de butternut et fenouil mariné (vegan)
Pâtes aux endives et crème de gorgonzola
Tofuflette (tartiflette au tofu fumé)
Poêlée verte (chou kale, fenouil, poireau), patate douce, lentilles corail et crème coco (vegan)
Desserts
Café + kanelbullar (brioche roulée à la cannelle scandinave)
Riz au lait
Fondant au chocolat
Tarte à la rhubarbe
Gâteau de crêpes
Mousse au chocolat
Gâteau nantais
Courir sur les bords de l’Erdre et bords de Sèvre, une déconnexion arborée garantie
Les Bords de l’Erdre, ce petit coin de paradis bien connu des coureurs nantais. Il n’y a même pas un an, je ne connaissais pas vraiment cet endroit, je n’avais jamais dépassé le stade du jardin japonais sur l’Ile de Versailles. En habitant en ville depuis le printemps 2017, cela a facilité les choses. Courir en ville devient acte banal, alors que c’était une expédition lors des courses officielles auparavant.
Je chausse les baskets rapidement et je file faire une dizaine de kilomètres aller-retour jusqu’au pont de la Jonelière. Les Bords de l’Erdre, c’est l’endroit où tu n’oses pas vraiment t’aventurer, car ce sont des petits chemins sous-bois, entrecoupés de portions sur bitumes ou passerelles en bois. Ce n’est pas éclairé la nuit et au début, on ne sait pas au bout de combien de kilomètres on croisera un pont pour passer sur l’autre rive.
Personnellement, je rebrousse chemin de l’autre côté arrivée au niveau du grand pont de la Jonelière. Je n’ai jamais été jusqu’à la Beaujoire (un jour peut-être, quand ma sortie dominicale excèdera 30km). J’ai rarement fait ce trajet seule : 3-4 amies runneuses et semi-marathoniennes m’accompagnent bien volontairement lorsque mes préparations semis et marathons me demandent de réaliser 15 à 25km. C’est quand même bien mieux à plusieurs !
Les chemins sont gadouilleux lorsqu’il pleut, mais cela ne me fait pas reculer ! Au départ du Cours des 50 otages, en changeant de rive au Pont de la Jonelière, le parcours fait 11km. Je reste encore émerveillée lorsque je vois ces petits bateaux et péniches sur l’eau, comme un petit port de plaisance en plein cœur de ville. Une véritable parenthèse au quotidien.
Je suis aussi tombée amoureuse des bords de Sèvre, même type de parcours et d’environnement. Moins prisés par les coureurs nantais puisque légèrement excentrés, on y trouve quiétude et apaisement pour une jolie balade ou running à l’abris sous les arbres.
*article sponsorisé par Saucony France
Je porte dans cet article les Triumph ISO4 (running) et les DXN Trainer Vintage (lifestyle). Retrouvez les articles “Run Your World” des autres bloggers français (Lyon, Toulouse, Paris, Bordeaux, Marseille) en cliquant ici.
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