Tu la vois cette fille à l’air heureux-niais-insoucient sur cette photo ? C’est comme si tout semblait naturel, pourtant, 42km et 195m, ce n’est pas une mince affaire.
Juin 2017, je sais que je serai sur la ligne du départ du Marathon de Paris, le dimanche 8 avril 2018. Qu’après tant de semi-marathons, il faudra passer cette étape, non pas obligatoire loin de là, mais quand on aime la route, quand on aime le bitume sur des sorties de +2h30, ça coule presque de source. Même si j’ai pinaillé et me suis demandé ce que je fichais là, à 4km de l’arrivée.
Revenons sur les premiers jours de ce (long) séjour parisien, faute aux grèves, mais pas que (histoire de prendre un peu de “vacances” aussi, pas très reposantes certes).
JEUDI
Un train annulé (2h) qui se transforme en voyage en car FlixBus (5h). Je reconnais qu’on est quand même très bien installée dans ces cars, avec la wifi et mon ordinateur sur les genoux, je n’ai pas vu le temps passer. Arrivée en gare routière de Paris Bercy, chargée comme un mulet, j’atteins difficilement le métro pour rejoindre l’appartement Airbnb dans le 17ème arrondissement. J’ai choisi ce quartier (Monceau-Malesherbes) pour être au plus proche du départ du Marathon, au-dessus des Champs-Élysées. En plus, je ne connaissais pas ce quartier autour de la rue de Lévis, c’est vraiment sympa. L’appartement est vraiment mignon, mais au 4ème étage sans ascenseur en petits escaliers colimaçons. Le retour post-marathon s’annonce joyeux.
On se balade dans un Paris ensoleillé, je rejoins une amie au Salon du Running pour retirer mon dossard. Je change de SAS pour celui de 4h (au lieu de 4h15) afin de partir 25 minutes plus tôt dimanche matin. L’excitation monte, je m’achète de nouvelles chaussettes que je décide de mettre le jour du Marathon (et pas d’ampoule de nouveautés finalement !). Soirée entre copains, je ne dors pas beaucoup, je me dis qu’il va falloir que j’y remédie les fois suivantes.
VENDREDI
Je fais le tour de Paris à pied, 18km dans la journée. Non, non ce n’est pas une très bonne idée mais il fait si beau et je sais que la veille, je vais devoir me reposer, que le lendemain, je ne pourrais pas mettre un pied devant l’autre. Alors, je profite !
À 17h30, je rejoins les copains ASICS Front Runner au Salon du Running, photos souvenirs, retraits des dossards pour certains puis direction la maison ASICS pour une petite soirée apéro entre nous. OuiRun était aussi là pour nous présenter leur application. Petite nuit de 7h30 tout juste, bon, c’est pas tip top mon histoire. Paris, c’est franchement pas de tout repos, même en essayant.
SAMEDI
Normalement, à 9h, j’avais la Breakfast Run avec les copains ASICS. 5km du Louvre à la Tour Eiffel pour se mettre en jambes, veille du marathon. J’étais motivée mais je me suis raisonnée, ma (longue) balade de la veille m’avait suffit comme échauffement. Même si je n’avais pas couru depuis le lundi (5km), je ne suis pas mordue à ce point.
10h10. Shooting ASICS x La Clef Prod au Quai Branly, sur la passerelle devant la Tour Eiffel. On en prend plein les yeux, il fait beau. Je ne suis jamais très à l’aise devant l’objectif mais les copains me mettent à l’aise. Les touristes nous regardent un peu de travers mais, pour une fois, je n’ai pas envie de m’effacer. À 12h, je file pour rejoindre les filles arrivées sur Paris. Elles atteignent l’appartement du 17ème, on s’installe, on mange avant de partir se balader un peu dans Paris. On croise le quartier des Batignolles, la Madeleine, l’Opéra. On aperçoit la Concorde. Mon dieu, demain, j’y serai.
On rentre et fait quelques dernières courses. Ça y est, je commence à acheter les victuailles pour demain. Pour le grand jour. Recharges de bananes, des oeufs, des compotes, du thon. Deux semaines que je suis en régime sans gluten, sans acidité, sans café. Une semaine que je ne prends plus de lait de vache sous toute forme, deux jours que je ne prends plus de lactose animal. Une semaine que je bois entre 2 et 3L par jour, soit le double de mon besoin quotidien. 3 jours que je m’hydrate exclusivement à la Saint-Yorre, la Rozana, Contrex, Courmayeur et Mont-Roucous. J’ai l’impression d’être une bonbonne pleine d’eau. Je n’élimine pas grand chose en plus, comme si mon corps, inconsciemment, conservait tout pour encaisser l’effort et la déshydratation du lendemain. La nature est quand même bien faite.
Mon menu du soir ? Du repos, des jambes en l’air contre le mur, de la Saint-Yorre, une ventrée de pâtes sans gluten, des courgettes et carottes cuites, du thon en boîte, du sel, de l’huile d’olive pour la vidange gastrique et pis voilà. C’est pas vraiment très fameux mais j’ai faim, c’est bon signe. Je me couche vers 23h pour un réveil prévu à 6h.
DIMANCHE
Je me réveille d’une seule traite. Je saute à la douche, un grand jet d’eau glacée sur les jambes, histoire de faire circuler tout ça. Je me prépare mon petit-déjeuner costaud qui va bien colmater mon estomac. Des pancakes (banane, flocons de sarrasin, lait d’amande, oeuf) et du pain sans gluten avec une autre banane écrasée. Une infusion “calme” et vers 6h45, j’ai terminé.
Je prépare mes affaires, veille à ne rien oublier. Les compotes, le sachet de fruits secs, oléagineux et pommes séchées, les petites bouteilles de Mont-Roucous, les pansements de rechange, la paire de chaussettes de rechange, la tenue, la montre bien chargée, le dossard accroché. Je suis prête. Point toilettes OK (important).
Nous sommes à 2,5km du départ, ce qui fait donc déjà +3000 pas à mon actif avant même de commencer. Il fait beau, nous croisons des futurs marathoniens sur le trottoir. Un homme à vélo m’alpague pour me demander combien de temps je compte mettre. Je lui réponds “autour de 4h” : j’étais bien optimiste de bon matin !
Je retrouve Christelle dans le SAS des 4h. Des mois que l’on se suit, via Instagram, que je vois ses enfants en consultation, que je suis toute la petite famille sans jamais s’être vues en vrai. Beaucoup d’émotions et de joie, et là, sonne le départ.
3 – 2 – 1 : c’est parti !
Je vais décrire chaque portion de 5-6km, entre chaque ravitaillement. Je faisais une vraie pause aux ravitaillements, statique jusqu’au 30ème kilomètre, puis en marchant vers la fin sinon la reprise était trop douloureuse. Je me suis toujours entraînée à alterner course et pauses lors de mes sorties longues en préparation, finalement c’est bénéfique car j’ai l’impression de renaître à chaque (re)démarrage. Je conçois tout à fait que ce soit inimaginable pour certains, d’ailleurs, je ne voyais personne faire comme moi ahah.
1km – 6km
Je démarre doucement aux côtés de Christelle et Djamila, son amie. Il est 9h20, le soleil tape déjà fort. Nous l’avons de face, dans les yeux jusqu’au bois de Vincennes. C’est long. On descend les Champs-Élysées, contourne la Concorde. J’aperçois Floriane, Marie et Julie qui me soutiennent déjà : un tout petit kilomètre parcouru. Ensuite, c’est la Rue de Rivoli, cette très longue rue qui borde le Louvre et l’Hôtel de Ville. Beaucoup de soutien, les kilomètres défilent rapidement. Christelle est légèrement devant moi, elle me conseille de ne jamais monter sur les trottoirs, car cela fatigue les jambes. J’aperçois la statut de la Bastille au loin, le 6ème kilomètre arrive ainsi que le premier ravitaillement. Je m’arrête, attrape une bouteille d’eau, avale 2 abricots secs. Je perds Christelle qui ne s’arrêtera jamais sur le marathon (elle possédait son eau et ses ravitaillements). Même si j’avais le nécessaire dans mon dos, j’ai eu la flemme de les prendre, alors tant que j’étais seule, j’ai mangé ce qui était proposé.
7km – 11km
Je redémarre avec une telle aisance ! Je suis surprise. Je reste à 5’40” voire 6’/km, c’est un bon rythme. Toujours le soleil dans les yeux en se baladant du côté de Bercy, je commence à avoir une barre au-dessus des yeux car je fronce les sourcils. J’envie les porteurs de casquette, promis la prochaine fois, je vais y penser.
Nous arrivons à Vincennes, je passe les 10km en 1h, tout va bien. J’ai soif, il fait vraiment chaud, il n’y a pas d’ombre. J’entends crier mon nom à l’approche du Château de Vincennes, je vous fais des bisous les filles si vous passez par là. Je croise des cabines de toilettes près du ravitaillement : le graal ! Je m’étais préparée psychologiquement à devoir me cacher entre deux voitures ou derrière un arbre. C’était surtout de la prévention car ce n’était pas une envie pressante.
12km – 16km
Je redémarre après une bonne gorgée d’eau. Je cours depuis 1h15 environ, il est donc presque 11h. Levée depuis quasi 5h, ça tire un peu. Je décide de tester mon ravitaillement liquide : une gourde de compote de pommes pour bébé homogénéisée (texture ultra lisse sans fibre). Définitivement, il me faut du solide. La compote stagne dans ma gorge, j’essaie de boire par-dessus, un début de calvaire alors que je ne suis qu’au 13ème kilomètre. J’abandonne ma compote dans mon dos et décide ne compter que sur le solide.
Ce n’est pas la bonne période du mois dirons-nous, et des crampes me viennent en bas du ventre. J’ai dit pas de médicament. J’essaie de ne pas y penser. Ce n’était pas du tout prévu au programme mais je pense que le stress de l’évènement en est la cause.
De grandes allées en plein soleil, ça descend bien, c’est assez roulant. Nous sortons de Vincennes par de jolies rues résidentielles. Pas mal de soutien de chaque côté, c’est encourageant. Je compte chaque kilomètre qui me sépare des filles. Je sais que Julie et Marie sont en train de m’attendre à la sortie du bois, au km 19. Je passe le 15ème km en 1h32, tout va bien. Pas de douleurs liées à la course à pied, je n’ai plus mal à la tête car le soleil est au zénith et donc je ne l’ai plus dans les yeux. Je me mets à l’ombre dès que cela se présente. J’essaie d’alterner ma foulée : par l’avant du pied, par le talon, par le milieu du pied. Histoire de ne pas fatiguer mes mollets, ne pas tirer sur le périoste, de soulager les quadriceps. Joyeux mélange ! Un nouveau ravitaillement se présente : je prends de l’eau encore une fois. J’emmène la bouteille (33cl de Vittel) sur le parcours avec moi cette fois-ci.
17km – 22km
Je continue tranquillement mon chemin et aperçoit mes gazelles toutes pimpantes au virage à la sortie de Vincennes avant de retourner sur les quais parisiens. Presque 2h de course, je n’ai pas encore parcouru la moitié et je me sens fraîche comme jamais ! Je suis ravie de cet état de forme. Je continue à bien boire mais ne mange pas trop. Les kilomètres défilent, on papote, c’est vraiment rassurant d’être entourée sur la deuxième moitié du parcours. En fait, je me rends compte que je viens de faire le parcours du Semi de Paris. Une raison de plus pour ne pas le (re)faire depuis l’édition 2017. C’est pas très palpitant.
Il y a de vilaines montées autour du 20ème kilomètre, ce n’est pas très gentil ça ! Des personnes marchent, d’autres, comme nous, font des petits pas réguliers sans accélérer. Ce qui est fatiguant, c’est qu’il faut slalomer. Les rues sont plus étroites et les supporters sur les côtés débordent sur la route. On vous aime hein, mais pas trop en travers du chemin. Nous passons l’arche du semi-marathon : géniaaaaaal, j’ai fait la moitié. Heureusement que j’aime les sorties longues, car je pense qu’il y a de quoi déprimer hihi.
Le ravitaillement arrive au 22ème km, nous faisons une vraie pause à nouveau, je donne mon sac à Marie, je check mon téléphone et voit un message de ma maman : “la première espoir féminine est arrivée en 2h30”. Merci pour le soutien ! Je suis bien loin de la performance de certaines filles de mon âge, ce sont des machines. Je grignote mes fruits secs et pommes séchées, je bois bien. Il est 12h ou presque. J’ai chaud.
23km – 29km
Je m’amuse à me dire que j’entre dans une période qui peut s’avérer critique, il est 12h30 passé, nous attaquons les tunnels parisiens. Quel bonheur ! Certains sont plats sans relance de sortie, donc c’est un chouette moment d’ombre et de fraîcheur. Mon GPS montre ne se perd pas, hourra. Par contre, autour du 27ème km, les tunnels ont des relances en sortie compliquées. Des montées à prendre par la pointe des pieds, on respire fort et on s’économise. Des coureurs par milliers, les supporters pique-niquent sur le bas côté (quais de Seine). C’est un supplice ! Je me dis qu’il me reste 1h30 d’effort. Je sais que ma maman est au 28ème km et que les copains ASICS sont au 29ème, chaud bouillant pour CHEER avec passion !
J’ai mal au genou droit par contre. Je m’arrête en voyant ma maman. Je bois, je mange encore mes noix de cajou, amandes et cranberries. Un homme sourit en me voyant picorer au calme, en discutant naturellement alors que je viens de courir 3h. La magie des 3 mois de préparation qui ont servi à quelque chose ouf.
Je relance après la pause miam, un bisou et on se dit à l’arrivée. J’avance doucement et mécaniquement vers le CHEER zone du 29ème km, face au Trocadéro. Les filles se calquent sur mon rythme qui devient lent, très lent. Je ne saurais les remercier pour ce soutien sans faille. J’aperçois la Tour Eiffel, qu’elle est belle. Et là, via l’application du Marathon de Paris, les copains ont su que j’arrivais ! Je ne m’attendais pas à autant d’amour, je déambule comme une star ultra à l’aise dans ses pompes alors que mon genou est bien douloureux. Je n’y pense pas et profite de cet instant bien trop court. Mathilde m’accompagne sur une centaine de mètres, me tend une bouteille d’eau bienvenue, merci encore.
30km – 36km
Nous passons l’arche du 30ème km et là, on nous hurle au micro “c’est le MUR !”. Mais taisez-vous ! Je ne ressens pas de mur et je n’ai pas envie qu’ils me le donnent. On quitte les quais de Seine et on file tout droit dans le 16ème arrondissement direction le bois de Boulogne. Les rues sont à l’ombre, je bois, j’ai mal au genou. Je m’arrête au ravitaillement en marchant, je mange, je prends une autre bouteille d’eau. Je commence à finir mes propres ravitaillements d’eau, alors je croise avec les bouteilles des ravitos. Il me reste 10km, c’est quoi 10km ? Mon rythme n’est pas dingue, l’objectif 4h15 est loin. Je suis à 6’30″/km environ. Mais le genou tient bon. La douleur résonne dans les hanches et le sacrum mais je sers les dents. Les deniers kilomètres sont durs. Les filles me voient me fermer peu à peu comme une coquille d’huître.
Je ne supporte plus vraiment les bruits. J’arrive tout de même à faire mon guide touristique : “oh regardez, c’est la Fondation Louis Vuitton !”. Je ne sais que dire “j’ai soif”, “j’ai mal au genou”, “j’ai mal aux jambes”, “faut être fou”, “j’ai vraiment un grain pour faire ça”. On passe le 35ème km et là c’est dur, dur.
Certains coureurs commencent à être malade et à se ranger sur les côtés pour se… vider. Je crains énormément alors je sers les dents, ferme les yeux parfois. Les filles savent et me préviennent pour que je tourne la tête lorsqu’on en croise. Je touche du bois mais sur le plan digestif, il n’y a rien à signaler. J’ai passé le mur les doigts dans le nez, et je n’ai aucune crampe. Merci l’hydratation continue, merci la Rozana, merci le sans gluten et sans lactose. Mes croyances pré-course fonctionnent bien.
37 km – 42,195 km
J’ai la plante des pieds en feu. J’ai l’impression d’être une cloque géante. Néanmoins, après vérification, je n’ai pas eu d’ampoules. Mais je pense que le bitume était brûlant. À la moindre portion de pavés, je gémissais et chouinais de douleurs. Les pavés vont donc être un nouveau critère de sélection pour le prochain marathon. Je me sens obligée de marcher pendant 2-3 minutes par moment, mais je n’abandonne pas. Les filles me donnent machinalement de l’eau, j’avale celle qui sera ma dernière poignée de noix de cajou. Il est 13h30 passé. Voilà plus de 4h que je cours, je suis dans l’inconnu total.
Les 5 derniers kilomètres vont être les plus longs de toute ma vie. Environ 45 minutes, c’est vraiment long et je n’en vois pas le bout. Sans ce fichu genou, tout irait bien. J’envie les coureurs autour de moi qui s’octroient des petites accélérations : mais en quel honneur vous reste-t-il du jus à ce moment de la course ? Je cours à 7’/km. Je me demande même si je n’irais pas plus vite en marchant à un bon rythme plutôt que de trottiner. Un détour dans Boulogne avant de voir le panneau du kilomètre 41. Les filles me laissent, je bois, je bois. Je reprends mon sac avec mon téléphone et nous nous donnons rendez-vous à l’arrivée. Je me demande si je ne vais pas faire le dernier kilomètre en marchant, je ne suis plus à 5 minutes près.
Les filles me suivent en courant de l’autre coté des barrières. Je chouine et je pinouse. C’est dur. Plus je vois la ligne d’arrivée, plus je ralentis, cherchez la logique. Je suis boiteuse, et rageuse car mis à part cette articulation en carton, je n’ai vraiment aucun autre trouble généralement associé à la course à pied longue durée et par cette chaleur. C’est quand même rassurant pour la résistance des systèmes d’adaptation à l’effort et de la santé de mes viscères, c’est déjà ça.
Je vois la ligne d’arrivée, j’entends les copains ASICS qui sont au plus près de cette ligne. Je boite sur le tapis vert, je pleure, mais je suis heureuse. Je stoppe ma montre, m’arrête net. On me crie “marche ! marche !”, c’est vrai que ce n’est pas bon de s’arrêter d’un coup. Je marche donc jusqu’à ma médaille. Cette médaille, je l’aime et en même temps je ne la trouve pas jolie, mais je l’aime. Je prends mon tee-shirt finisher, taille M, pour éviter de me retrouver avec une brassière. Bon il est un peu grand, mais je me dis qu’après une possible mésaventure en machine à laver, il m’ira toujours.
Marathon de Paris, je te remercie. Je te remercie pour m’avoir contacté et pour m’avoir offert ce dossard. ASICS, je te remercie pour être mon principal partenaire, pour ces moments si chaleureux, pour ces rencontres, pour ces équipements qui m’ont permis de mener à bien cette préparation et ces 4h43 de course. Et pis un immense merci à Marie et Julie, pour m’avoir supporté du 19ème au 41ème km soit 22km de course tortue-plainte-bouteille d’eau-soleil-tunnel.
Les principales photos ont été capturées et merveilleusement bien travaillées par @LaClefProd.
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